DEBOUT ! Action 1 – Rapport

Le dimanche 24 avril au Studio Campus

Entrées + dons = 1210 euros
Boulettes de riz, yakitori, gateaux = 407 euros
Bar 414 euros – Achat boisson (en partie) 100 euros = 314 euros
Disques = 187 euros
Art work = 245 euros
Total = 2366 euros
(les autres frais sont les dons de chacun)

Pour savoir précisément l’usage des dons, lire ici.

Galerie photo


montage : Adoka Niitsu / caméra : Mariko Ogawa, KTR, Adoka Niitsu, Ayumi Morita


1) Meiyûkan à Ishinomaki (département de Miyagi), la ville dévastée par le tsunami.

a) Envoi d’un mandat international de 150.000 yens, soit l’équivalent de 1284.89 euros (commission comprise), en guise de contribution aux frais de l’assurance des deux camions qu’ils utilisent pour soutenir les autres sinistrés encore plus isolés. Ils ne bénéficient d’aucun soutien financier ni de l’état ni de la croix rouge.

Quelques réfugiés à Meiyûkan : assis au milieu à droite, le capitaine Chiba. Pour en savoir plus sur ce refuge, lire ici ou voir le site de Meiyukan en japonais ou celui de CoreCrew (en japonais mais il y a des photos, vidéos), une bande de bikers du département de Nîgata qui leur apporte régulièrement, depuis le mois de mars, des objets de permière nécéssité. Respect.
Voici les camions en question, donnés afin qu’ils puissent soutenir les autres sinistrés, mais il y a malgré tout l’assurance obligatoire à payer… Actuellement, ce sont les réfugiés eux-même qui doivent tout payer. Ils ont donc mis en place un systeme de cotisation pour tout : 50 yens pour l’usage de la machine à laver, 50 yens pour la douche, 200 yens pour un paquet de cigarette, 100 yens pour une bière, etc. Ils se déplacent aussi à scooter. Attention de ne surtout pas oublier le casque sinon, la police, au lieu de les aider, les prend en chasse et leur colle des amendes… Les réfugiés de Meiyûkan rassemblent de la nourriture et divers objets usuels, qu’ils distribuent ensuite aux sinistrés isolés de la région. Nos pommes ont été également distribuées par leur soin.

b) Envoi d’un mandat international à Hirofune Apple Club (département d’Aomori) pour 100.000 yens, soit 870.25 euros commission comprise, pour d’énormes colis, au total environ 450kg de pommes + des litres de jus en cadeau, le tout transport compris jusqu’au centre Meiyûkan à Ishinomaki. Merci à eux pour leur coorpération en offrant un fruit deux à trois fois moins cher que le prix normal.

Voici les pommes kinsei « Planète d’or » (ou Vénus, si on veut), également appelé « les pommes blanches des rêves », bref du grand luxe. Ces pommes poussent dans des sacs en étant ainsi protégées des pesticides. Elles sont donc idéales pour être croquée avec la peau. Certaines (à gauche) se voient imprimées des dessins par un systeme de pochoire conjoint à l’action du soleil. à gauche, monsieur Fukushi, représentant de Hirofune Apple Club, à droite, monsieur Sotokawa, producteur de pommes et homme de passion. Une partie des pommes acheminées sont des Sun Fuji, espèce plus commune, cultivées avec amour au sein de la famille Sotokawa. La commune de Hirofune est particulièrement connue pour la qualité de ses pommes cultivées en agriculture raisonnée. En cadeau, des livres d’images dont monsieur Sotokawa est l’auteur (attention, fabrication manuelle !), histoire fantastique basée sur des légendes de la commune de Hirofune.

 

2) Nihon Univa Cheam, ayant ouvert un bureau annexe à la ville de Iwaki au sud de la centrale de Fukushima.

Comme initialement annoncé, l’argent restant a été envoyé à cette organisation.

Une liste des organisations locales à soutenir est en cours de préparation.